- Le Mali et l’Adoption (Actualité)
- Encadrement juridique des adoptions
- Conditions relatives aux adoptants, aux adoptés, aux autorités compétentes et aux intermédiaires
- Adopter au Mali avec l’AFA
- Après l’arrivée de l’enfant en France
- Adresses Utiles
- Présentation du Mali…
Conditions relatives aux adoptants, aux adoptés et aux autorités compétentes et aux intermédiaires
Conditions relatives aux adoptants
Sont acceptés par le Mali (à condition de produire un certificat de nationalité malienne et de stérilité) :
Les couples mariés n’ayant pas d’enfant biologique issu de leur union, à condition que l’un des époux ait au moins trente ans,
Les femmes célibataires, divorcées ou veuves, sans enfant biologique, âgées d’au moins trente ans.
Dans la pratique :
Seuls les candidats à l’adoption ayant obtenu un agrément fondé sur des rapports psychologique et social favorables sont acceptés au Mali.
La présence au foyer d’enfants adoptés ne fait pas obstacle à l’adoption ;
En revanche, les candidatures des couples dont l’un des deux époux a déjà un enfant biologique d’une précédente union sont plus rarement acceptées,
les candidatures des célibataires hommes ou des couples de même sexe sont rejetées.
D’autres critères sont également retenus lors de l’apparentement :
l’état de santé et le niveau de vie des postulants.
Conditions relatives aux adoptés
Sont adoptables les enfants âgés de moins de cinq ans, abandonnés sans filiation connue et déclarés pupilles de l’Etat.
Généralement, les enfants sont des bébés abandonnés à la naissance. Ils font l’objet d’une enquête de police, d’une durée minimum de trois mois, confirmant que les parents biologiques n’ont pas été retrouvés.
Dans la pratique, les enfants proposés à l’adoption sont majoritairement âgés de moins de deux ans.
Au Mali, les adoptions intrafamiliales ne sont pas possibles. En effet, les enfants ayant un lien de filiation avec des Français d’origine malienne ou des Maliens résidant en France ne peuvent faire l’objet que d’une adoption-protection au Mali. Il s’agit d’une délégation d’autorité parentale. Celle-ci ne permet pas l’entrée en France des enfants concernés.
Conditions relatives aux autorités compétentes et aux intermédiaires
En application de la Convention de La Haye, la transmission des dossiers des adoptants doit être effectuée par l’Agence Française de l’Adoption à l’autorité centrale malienne après vérification des critères fixés par le pays.
Aucun O.A.A n’est accrédité par ce pays et les démarches individuelles ne sont plus possibles.