- Le Togo et l’Adoption (Actualité)
- Encadrement juridique des adoptions
- Conditions relatives aux adoptants, aux adoptés, aux autorités compétentes et aux intermédiaires
- Adopter au Togo avec l’AFA
- Après l’arrivée de l’enfant en France
- Adresses Utiles
- Présentation du Togo…
Après l’arrivée de l’enfant en France
1- Dès le jour du retour
Téléphoner au siège de l’AFA le jour de votre arrivée pour prévenir de votre retour,
Envoyer au service Afrique de l’AFA :
une copie simple du jugement d’adoption,
une copie simple du certificat de conformité,
une copie du nouvel acte de naissance,
une copie du passeport ou du laissez-passer de l’enfant (page sur laquelle se trouve le cachet d’entrée sur le territoire français).
2- ASE
Prévenir l’ASE qui vous délivrera une attestation pour la prise en charge de votre enfant par la Sécurité Sociale.
3- Bilan de santé de l’enfant
Faire assez vite un premier bilan de santé de l’enfant par un pédiatre. Ccertaines affections gagnent à être détectées rapidement. Les différents spécialistes pourront être consultés ensuite, progressivement.
4- Etat Civil et nationalité de l’enfant
Adoption plénière
Dés que possible, les adoptants sont invités à transmettre le dossier d’adoption de l’enfant, aux fins de transcription au Procureur de la République de Nantes.
Télécharger la liste des pièces à fournir au Parquet de Nantes en vue d’une transcription de jugement étranger d’adoption.
Cette demande se fait auprès de :
Tribunal judiciaire de Nantes, Parquet,
Service adoption
Quai François Mitterrand,
44 921 Nantes Cedex 9
Tel : 02 51 17 97 85
Cette transcription tiendra lieu d’acte de naissance français de votre enfant. Elle lui permettra aussi l’acquisition automatique de la nationalité française. Une fois la nationalité française obtenue, l’enfant a la possibilité de renoncer à sa nationalité togolaise, en en faisant la demande expresse auprès de l’ambassade du Togo en France.
Adoption simple
Les adoptants ayant obtenu une adoption simple prononcée par un tribunal togolais peuvent, à leur retour en France, déposer une requête en nationalité française au nom de leur enfant auprès du tribunal d’instance dont dépend leur domicile. En effet, conformément à la Convention de La Haye du 29 mai 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale, l’exequatur du jugement étranger n’est pas obligatoire.
Toutefois, la décision d’accepter la requête en nationalité appartient au juge.
Une fois la nationalité française obtenue, le jugement prononçant l’adoption simple fait l’objet d’une mention en marge de l’acte de naissance français de l’adopté. L’enfant peut dès lors être inscrit sur le livret de famille des adoptants. Si ces derniers ont déjà des enfants, le livret devra être refait pour respecter l’ordre chronologique des naissances.
5- Autres démarches administratives
Procéder à la révision de vos contrats (assurance responsabilité civile – assurance vie etc…).
Prévenir votre centre d’impôts sur le revenu. L’enfant comptera, dès qu’il vous est confié, pour ½ part supplémentaire jusqu’au 2ème enfant, 1 part à compter du 3ème enfant.
Contacter votre centre d’impôts locaux si au regard de l’impôt sur le revenu, l’enfant est considéré à charge au 1er janvier de l’année d’imposition de la taxe d’habitation.
Pour toute information utile, consultez le site Service Public.
6- Les rapports de suivi
Le CNAET souhaite être régulièrement informé de l’évolution des enfants et de leur intégration au sein de leurs familles, et ce jusqu’aux 18 ans de l’enfant.
L’envoi des rapports de suivi, réalisés par les services de l’Aide Sociale à l’Enfance de votre département, devra se faire de la façon suivante :
un rapport chaque année pendant les 3 premières années suivant l’arrivée de l’enfant ;
un rapport la 6ème année suivant l’arrivée de l’enfant ;
un rapport la 11ème année suivant l’arrivée de l’enfant ;
puis un rapport tous les 5 ans jusqu’à la majorité de l’enfant.
Chacun de ces rapports sera transmis par l’AFA au CNAET.
En savoir plus :
Rapports de suivi Togo
7- Droits sociaux des parents adoptifs
Les droits des parents adoptifs sont les mêmes que ceux des parents naturels.
En savoir plus :
Les droits sociaux des parents adoptifs