Les enfants sont dits à besoins spécifiques lorsqu’ils sont difficilement adoptables du fait de :
leur situation personnelle (âge, fratrie, ethnie, situation stigmatisante, parcours de vie particulièrement compliqué, maltraitances, etc.)
et/ou leur état de santé
L’application du principe de subsidiarité prescrit par la Convention de la Haye de 1993 privilégie l’adoption en national des enfants sans problème. Cela augmente de façon significative la proportion d’enfants à besoins spécifiques proposés à l’adoption internationale.
Tous les enfants adoptables ont souffert de la violence de l’abandon, du placement en institution ou en famille de substitution ; le retard staturo-pondéral et psychomoteur ainsi que les troubles du comportement et du caractère qui en découlent ne sont considérés comme une particularité que s’ils sont d’une gravité telle qu’elle soit susceptible de mettre en jeu l’intégration de l’enfant dans sa nouvelle famille.
Pour limiter les difficultés ou les échecs, sont nécessaires ; une évaluation approfondie de l’adoptabilité des enfants et une préparation spécifique des adoptants tenant compte de :
leurs capacités d’accueil en fonction de leur projet
du temps dont ils disposent et de leurs conditions de vie
des facilités d’accès aux professionnels ou institutions
du regard et du soutien de leurs familles et voisins